Ici se termine mon épopée des fjords, dans lesquels j'aurai tout de même passer près de deux semaines ! Les fjords sont sans doute une des régions les plus sauvages d'Islande, et une des plus difficiles pour le cyclotouriste. J'avoue qu'ils m'ont donné du fil à retordre, mais c'est ce qui fait leur beauté. Imaginez, ses côtes sont tellement découpées qu'elles représentent 50% du littoral islandais pour seulement 10% de sa superficie ! Et ces montagnes, et ces cols, et ces villages se nichant en leur creux... Seul regret : deux endroits que je voulais voir m'ont été inaccessibles, à chaque fois à cause d'une tempête : les falaises de Latrabjarg et les côtes du Strandir. Il faut dire que les fjords ne m'ont pas gâté avec la météo ! Je n'ai pas pu non plus visiter le Hornstrandir et les îles à macareux, accessibles uniquement par bateau et hors de budget. Des occasions manquées qui préfigurent peut-être un futur nouveau voyage en Terre de glace ? En attendant, il est temps d'attaquer les routes du nord.